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Ethique et déontologie

Ethique et déontologie du psychanalyste

Les psychanalystes sont soumis au secret professionnel même si, au regard du Droit ainsi qu’à celui de la sauvegarde des patients et, éventuellement, de leur protection, le concept de secret professionnel partagé avec un autre professionnel est maintenant intégré dans leur exercice dans des conditions particulières.

Ils doivent naturellement procéder à la transparence des questions touchant au nombre de séances requis, au coût des séances (entre 40 et 70 euros*), à la matérialité du paiement, tant il s’impose que l’argent est un objet d’échange complexe doté d’une grande puissance symbolique qui a une valeur et une signification inconscientes, à leur durée (45 minutes est un minimum).
Ils doivent être conscients de la nécessité d’appliquer une forme de distanciation sans cependant la confondre avec une distance pouvant comporter des risques d’isolement non désiré parfois encourus par les patients ou d’enfermement dans une solitude qui ne serait pas ontologique.

Par ailleurs, ils doivent s’abstenir de tout passage à l’acte physique ou d’écarts de comportement avec leurs patients sans que des transferts positifs, d’amitié ou de séduction de bon aloi, ainsi que des transferts négatifs, d’agressivité relative, soient exclus de la relation, au titre d’une facilitation, mesurée, de l’avancée de l’analyse.
En effet, si les phénomènes de transfert et de contre-transfert font émerger des désirs refoulés, les psychanalystes doivent se garder de les satisfaire mais non cependant pas d’analyser transferts, et d’en donner au bon moment interprétation aux patients, et contre-transferts, et d’en faire bon usage pour leur propre analyse et leur comportement.

Une importante idée du respect de cette éthique, garantie par l’appartenance des psychanalystes à un école, une association, un institut, est bien d’assurer le soin et la sauvegarde des patients, et, outre de favoriser la liberté d’expression, de favoriser le développement heureux, dans la mesure du possible, des patients.

Les psychanalystes doivent, dans le respect de cette éthique, s’assurer de l’entretien et du perfectionnement de leurs connaissances, en psychanalyse et en psychopathologie, de la bonne santé de leurs facultés physiques et mentales, de la qualité et de la nature de leur motivation ainsi que de leur désir d’être psychanalyste.

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